Kyrghyz woman making mare's milk

La production de kimiz commence par la traite des juments, un processus exigeant qui demande patience et savoir-faire. Les juments sont traites plusieurs fois par jour, généralement entre 4 et 6 fois.

Les femmes jouent un rôle central dans cette étape. Elles approchent les juments en douceur, parfois avec leur poulain à proximité, pour inciter la production de lait. Une fois le lait recueilli dans des seaux, il est immédiatement versé dans un récipient en bois ou en cuir, souvent une sabka, traditionnellement utilisée pour le processus de fermentation.

Le kimiz est bien plus qu’une boisson pour les Kirghiz. Il symbolise l’abondance et la vitalité, jouant un rôle central dans les célébrations, les rituels et l’hospitalité. Servir du kimiz à un invité est un signe de respect et de générosité.
La préparation de cette boisson est aussi une manière de préserver un mode de vie ancestral, en harmonie avec les cycles naturels et les ressources locales. Elle incarne l’identité nomade kirghize et transmet, de génération en génération, un savoir-faire qui fait partie intégrante de leur patrimoine culturel.

Le kimiz est bien plus qu’une boisson : il est le reflet d’une tradition vivante, ancrée dans les montagnes et steppes du Kirghizistan.